Deux jours après la tenue du CSA Inter-Régional Ile de France-Outre-Mer sur les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 le 5 février, la DPJJ a convié les organisations syndicales représentatives à participer à un groupe de travail sur cette thématique.
Basées sur la circulaire de la première ministre en date du 22 novembre 2023, les deux notes reprenant l’organisation et les missions de la PJJ auront, en l’état, de graves conséquences sur les enfants et
les adolescent.es que nous accompagnons, mais aussi en termes de conditions de travail des personnels de la région parisienne. La majeure partie des épreuves auront lieu dans cette région, mais d’autres villes seront également concernées. Ces deux notes constituent un plan de continuité d’activité digne d’un état d’exception. Les missions de la PJJ y sont clairement détournées de leur dimension éducative pour participer au maintien de l’ordre, au nom du plan « 0 délinquance » du ministère de l’intérieur.
Il est expressément attendu des équipes d’hébergement et d’insertion d’occuper et/ou d’éloigner les jeunes, tandis que celles de milieu ouvert seraient chargées de procéder à une surveillance accrue des jeunes qui pourraient potentiellement passer à l’acte sur cette période durant laquelle, rien ne devra venir entacher l’image de la France. La billetterie populaire mise en place par la PJJ afin que les jeunes puissent assister à des épreuves olympiques ne concernera donc que les plus méritants !