Plus encore que les titulaires et les contractuel.le.s, les professionnel.le.s en formation ont été impactés par la crise sanitaire et sa gestion. Beaucoup de stagiaires partagent un ressenti d’être des « ; promotions sacrifiées ; » et auraient souhaité que les effets du confinement soient davantage pris en compte dans leurs évaluations, leurs titularisations et leurs affectations.

Pour ce qui concerne la FSE 2018-2020, les éducateur.trice.s rapportent une forte impression d’iniquité puisque le confinement est survenu pendant leur période de stage et que, selon le type de structure, certain.e.s ont été confiné.e.s pendant que d’autres continuaient à effectuer des services, bien au-delà du cadre horaire habituel. Ceux et celles ci dénoncent ainsi les inégalités générées dans la rédaction du mémoire, selon le temps qui a pu ou non y être consacrée et selon les éléments d’observation possiblement recueilli. De même, alors que l’ENPJJ a essayé de prendre la décision la moins injuste possible en actant que les stagiaires ne seraient pas évalué.e.s sur la période du confinement, nous avons eu connaissance de plusieurs stagiaires pour qui cette consigne n’a pas été respectée et qui se sont su vu reprocher leur absence pendant la pandémie ou le fait que les objectifs fixés n’étaient pas atteints. Nous avons également dénoncé pendant le confinement les directions qui avaient fait appel aux stagiaires pour intervenir en renfort dans les équipes d’hébergements avant même que les titulaires aient été sollicité.e.s. Nous partageons leur appréciation que l’ENPJJ a globalement manqué de bienveillance et n’a pas suffisamment pris en considération les effets psychiques du confinement sur les personnels en formation ni les effets techniques des évaluations par visio.

Lire la suite……http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/tract_formation_9_juillet_2020_1_.pdf