La Protection Judiciaire de la Jeunesse a mis en place sans état d’âme la Mesure Éducative d’Accueil de Jour, (MEAJ), remake d’une tentative avortée, il y a quelques années, et depuis tombée en désuétude, la Mesure d’Activité de Jour (MAJ).

Cette mesure peut être prononcée à tous les stades de la procédure, y compris en tant qu’obligation d’un contrôle judiciaire ou d’un sursis probatoire ou même lorsqu’un mandat de dépôt est demandé par le parquet dans le cadre d’un déferrement. Dans cette dernière situation, elle est envisagée comme une alternative au placement.

Elle a été inscrite, sans véritable concertation ni avec les professionnel.le.s, ni avec les organisations syndicales, dans le cadre d’une expérimentation de 3 ans dans la Loi de Programmation Justice (LPJ) du 21 mars 2019 et est introduite, sans attendre ni la moindre évaluation, ni le moindre bilan de cette expérimentation, comme une chose acquise dans le Code de Justice Pénale des Mineur.e.s (CJPM) qui vient d’être définitivement adopté par le Parlement pour une entrée en vigueur au 30 septembre 2021.

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