AU MINISTERE DE LA JUSTICE :

Fermetures de tribunaux, disparitions de services d’insertion et de probation, projets

d’ouverture de nouvelles prisons, casse des services de la PJJ ;

Multiplication des lois sécuritaires et transformation en profondeur des missions

(suppression du juge d’instruction, code pénal des mineurs) ;

Tout cela éloigne de plus en plus la population des lieux de justice, remet en cause

l’égalité d’accès de tous à la justice, multiplie les sanctions, détériore les conditions de

travail des personnels.

La journée de mobilisation du 9 mars est une première réponse et doit entraîner des

suites.

A LA PJJ :

Fermeture de services et de postes, attaques ciblée sur la filière administrative,

instrumentalisation de l’insertion, dénaturation du travail en milieu ouvert, pressions

incessantes sur l’hébergement, menaces sur l’existence même des métiers (fonctions

techniques, infirmiers, PT) ou sur leur rôle (psychologues, ASS) ;

Transformation des missions, mise au pas des personnels, pressions hiérarchiques ;

Tout cela tend à supprimer le travail éducatif, détruit les spécificités des métiers à la

PJJ, renvoie les personnels à de simples exécutants.

Notre appel à la journée du 11 mars (après la période des vacances scolaires) doit

nous servir de point d’appui pour débattre des suites.

AU PLAN NATIONAL :

Services publics démembrés, sécurité manipulée (loi LOPPSI II), recherche de

boucs émissaires (identité nationale, nième loi sur les immigrés), droits élémentaires

(travail, santé, éducation, sécurité sociale…) attaqués. Ce sont tous les droits

fondamentaux qui sont remis en cause ;

Suppression d’emplois dans le public et dans le privé, pouvoir d’achat qui diminue,

retraites remises en cause ;

L’appel interprofessionnel à la journée du 23 mars doit s’inscrire dans un plan

d’action visible.

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