L’avancement au mérite instauré en système par l’administration centrale produit des effets insupportables pour les agents de la PJJ. Les priorités régionales établies par les DIR sur des critères inconnus des personnels sont reprises sans état d’âme par la centrale lors des CAP d’avancement.
Des écarts de carrière scandaleux se produisent donc entre des agents qui ont la même ancienneté. On peut ainsi voir des collègues qui ont plus de 30 ans de présence dans la Fonction Publique d’Etat ou à la PJJ toujours émargeant au grade de base de leur corps alors que d’autres sont dans le grade supérieur après seulement moins de 10 ans de carrière.
Cela est particulièrement visible lors de la CAP d’avancement au grade de 1ère classe pour le corps des éducateurs compte tenu de l’importance numérique du corps et donc du nombre de promotions réalisées.
Mais cela est valable pour tous les corps de la PJJ.