Le 1er mai 2019, toutes et tous ensemble, résolu.e.s et engagé.e.s dans les mobilisations pour défendre le droit à l’éducation et les services publics !

Le 1er mai est la journée internationale pour les droits des travailleur.se.s, le progrès social, la paix et la solidarité. Dans un contexte où le gouvernement attaque sans relâche les droits des salarié.e.s ainsi que les services publics, cette journée s’inscrit dans une mobilisation qui doit être forte et unitaire pour poursuivre et amplifier les batailles en cours (projet de destruction de la fonction publique, lois Blanquer sur l’éducation, mouvement des gilets jaunes).

Le SNPES-PJJ/FSU s’engage avec force, à lutter pour le renforcement des libertés publiques et contre toute restriction du droit à manifester, à s’exprimer et à s’organiser. Nous condamnons ce gouvernement qui exerce un pouvoir de plus en plus autoritaire et refuse d’apporter des réponses politiques et sociales justes aux revendications de la population.

Nous dénonçons les mesures répressives et violentes déployées par le gouvernement dans le but de faire taire le fort mécontentement social, dont celui de la jeunesse et des gilets jaunes.

Alors que le nombre de personnes en situation de pauvreté n’a jamais été aussi important (avec près de 9 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté dont 6 millions sans emplois), « l’économie financière » n’a jamais autant versé de dividendes aux actionnaires.

Alors que les injustices sociales explosent et sont étroitement liées aux risques environnementaux (réchauffement climatique, perte considérable de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, pollutions des océans, usage immodéré de produits phytosanitaires, dissémination de perturbateurs endocriniens…) créant pour les populations des conséquences de plus en plus dramatiques ; le gouvernement s’entête à imposer son projet politique ultra libéral au service des 1% les plus riches de ce pays.

C’est une autre répartition des richesses qu’il faut mettre en œuvre ainsi qu’une fiscalité plus juste et plus progressive.

Cela doit se traduire par :

· Une revalorisation des salaires du privé et du public ainsi que des minima sociaux et des pensions,

· Par le développement des services publics de qualité sur tout le territoire,

· Rétablir une protection sociale de haut niveau, renforçant ainsi notre modèle social basé sur la solidarité,

· La création d’emplois de qualité dans le privé comme dans le public et assurer l’égalité professionnelle,

· Garantir le droit à l’éducation pour la jeunesse notamment celle qui est la plus en difficulté,

· La mise en œuvre d’une éducation et d’une justice des enfants émancipatrices et spécialisées.

La justice des mineur.e.s, loin de mettre fin à la politique d’enfermement, crée une situation ou le nombre d’enfants incarcérés ou enfermés n’a jamais été aussi élevé en France. La ministre de la justice s’apprête à abroger l’ordonnance du 2 février 45 pour mettre en œuvre un code pénal des mineur.e.s, ce projet entérine l’alignement de la justice des mineur.e.s sur celle des majeurs.

Le SNPES-PJJ/FSU avec l’ensemble de ses partenaires syndicaux et associatifs construit une mobilisation pour obtenir une véritable réforme de la justice mineur.e.s éducative et émancipatrice.

Le SNPES-PJJ/FSU s’inscrit dans les mobilisations afin d’obtenir des avancées et cesser toutes les régressions sociales, environnementales et continue la lutte contre la montée de l’extrême droite. A l’occasion de la journée du 1er mai, le SNPES-PJJ/FSU appelle les personnels de la PJJ à se mobiliser sur l’ensemble du territoire et dans l’unité (CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNEF et UNL) , pour l’amélioration des droits des travailleur.se.s, pour le progrès social, la paix et la solidarité internationale.

le tract :

http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/appe…