Le 1er mai : Il y a urgence à être dans la rue !

Le 1er mai est un jour chômé pour beaucoup, une pause impromptue, bienvenue dans la semaine de travail habituelle au rythme effréné et aux pressions multiples, une halte bien méritée… Nous serions tou.te.s bien tenté.e.s de profiter de cet espace de liberté institué (non encore remis en cause).

Oui, mais le contexte social est à la mobilisation. Ce que ce gouvernement craint le plus est que toutes celles et tous ceux qui sont concerné.e.s par les contre réformes libérales actuelles ou à venir expriment leur solidarité afin de construire et d’amplifier le rapport de force. C’est l’occasion qu’offre ce 1er mai : ce n’est pas n’importe quel jour férié. C’est une journée portée historiquement par des travailleur.euse.s qui ont milité pour la journée des 8 heures et qui est devenue au fil du temps une journée internationale de lutte.

Aujourd’hui plus que jamais, il y a urgence à être toutes et tous ensemble dans la rue pour défendre à nouveau ces droits.

Macron et son gouvernement portent de violentes attaques tous azimuts. Ils combattent les acquis sociaux de tous et toutes les salarié.e.s, des chômeur.se.s, détruisent les services publics, et projettent bien d’autres régressions, comme par exemple une nouvelle offensive sur les retraites, qui seront d’autant plus violentes si leur dynamique destructrice n’est pas enrayée au plus vite.

Des cadeaux faits aux grands groupes industriels, du licenciement des salarié.e.s de la grande distribution, au démantèlement des services ferroviaires, en passant par le tri sélectif des migrant.e.s selon leur « potentiel économique », la réforme du statut des fonctionnaires et la répression de notre jeunesse, Macron et son gouvernement procèdent au délitement de notre société. Ils font ainsi passer le mérite, l’individualisme et la réussite économique avant la solidarité et les valeurs humanistes. Par leur politique libérale poussée à l’extrême, ils creusent chaque jour davantage le fossé entre les classes sociales les plus aisées et celles les plus en difficulté, en créant dans la population méfiance, antagonisme, repli sur soi qui favorisent la montée des idées racistes et réactionnaires.

La riposte du mouvement social doit être à la hauteur de ces attaques et la plus unitaire possible. C’est en ce sens qu’au-delà du 1er mai, les neuf organisations syndicales de la Fonction Publique appellent également à la mobilisation et à la grève le 22 mai 2018 pour la défense du service public et de ses salarié.e.s.

Le SNPES-PJJ/FSU appelle les personnels à se saisir de toutes les opportunités nous permettant d’être toutes et tous ensemble dans la rue et faire de la journée du 1er mai une journée de mobilisation massive qui permette la convergence des luttes et qui démontre qu’un autre projet de société plus altruiste et plus égalitaire est possible.

Soyons nombreuses et nombreux dans les manifestations pour reprendre possession de nos droits !
http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/trac…