Le SNPES-PJJ/FSU mobilisé aux côtés des Psychologues de la Fonction Publique

 

Ce jeudi 9 octobre, le SNPES-PJJ/FSU, avec la FSU, répond présent au rassemblement interprofessionnel des psychologues devant le Ministère de la Fonction Publique.

Nous entendons en effet dénoncer le mépris du gouvernement démissionnaire à l’encontre de la Santé mentale, pourtant posée comme grande cause nationale. Les psychologues, acteur.trices pourtant centraux.ales dans l’accompagnement de la souffrance psychique, sont de moins en moins nombreux.ses dans les services publics, y compris au ministère de la Justice. La volonté affichée est très clairement la rationalisation à outrance de nos missions, mais surtout, plus globalement la sous-traitance libérale de la santé mentale.

La première version du dispositif « MonParcoursPsy » en disait long sur la représentation politique du métier de psychologue, et notamment sur le niveau d’études. Les 26 « mesurettes » du nouveau « Plan santé mentale et psychiatrie » poursuivent très clairement cette politique de régression sociale et d’uberisation du soin.

Dans les services de la DPJJ, les psychologues sont un maillon central du partenariat avec la santé mentale, pour autant plus d’un tier des postes restent vacants ou occupés par des contrats précaires sans possibilité de titularisation. Après trois concours ministériels, à l’organisation chaotique (2022-2023-2024), parfois hors des règles de la fonction publique. Le Secrétariat Général du ministère de la justice n’a pas pensé nécessaire d’en organiser un en 2025. Et dans le même temps, le corps des psychologues se vide : détachements, mise en disponibilités et même démissions.

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