Pourquoi les psychologues doivent-ils se mobiliser, s’associer à l’ensemble des personnels et faire grève le 24 novembre ?
En quoi la grève du 24 novembre concerne-t-elle particulièrement les psychologues ?

Depuis des années, la réduction des effectifs organisée par la RGPP, la fermeture et la restructuration des services, la transformation des missions, les différentes législations répressives ont profondément déstabilisé l’institution et ont conduit à la dégradation des

conditions de travail. En milieu ouvert comme en hébergement et en insertion, la politique du chiffre s’est imposée, les normes de prises en charge ont augmenté, générant ainsi une qualité moindre de nos interventions et de l’accueil du public.

Depuis des années, le SNPES-PJJ/FSU a dénoncé, à tous les échelons hiérarchiques, cette dégradation des conditions de travail et a fait de cette défense d’un travail de qualité, une priorité.

L’administration est cependant restée sourde à nos interpellations, préférant invoquer des fragilités individuelles que de remettre en question sur une organisation du travail fragilisante pour tous.

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