Mesdames et Messieurs les Député.e.s de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
Mesdames et Messieurs les Sénateur.trice.s de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
À l’heure où nous vous écrivons, la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) est gravement impactée par un plan social national (la suppression de plus de 500 postes sur un total d’environ 9000 personnels), intervenant au beau milieu de l’été et de la trêve olympique.
Cette administration du Ministère de la Justice intervient au civil comme au pénal pour accompagner les enfants, adolescent.e.s, jeunes majeur.e.s en grande difficulté et leur famille, que ce soit en milieu ouvert, dans des lieux de placement ou en détention.
Rien ne justifie la suppression de plusieurs centaines de postes de contractuels au milieu de l’été et prenant effet au 1er septembre, entrainant des conséquences dramatiques sur le plan professionnel et personnel pour nos collègues, ainsi que pour les jeunes et les familles que nous accompagnons quotidiennement. Alors même que le Ministère de la Justice a alloué trois millions d’euros de budget supplémentaire afin de pallier aux difficultés, la directrice de la PJJ persiste et signe.