LETTRE OUVERTE AU DT ALPES VAUCLUSE : Une journée territoriale à l’épreuve du réel…
Nous avons publié le 15 juin dernier un tract d’information syndicale rappelant le cadre qui réglemente ce type de journée institutionnelle. Aussitôt, et en réponse à nos arguments, vous avez fait envoyer dans tous les services une convocation à l’ensemble des personnels du territoire que vous considérez équivalente à un ordre de mission global. Faut-il vous rappeler, M le directeur territorial, qu’un ordre de mission ne peut être que nominatif ? Mais vous le savez sans doute déjà. Est-ce par crainte de voir cette journée territoriale désertée que vous avez opté pour un réflexe autoritariste ou par souci de rassurer les professionnels ?
Soyons clairs, notre objectif a toujours été de permettre la mise en place d’espaces de débats professionnels au sein de ce territoire. La PJJ se meurt du manque de pensée, de mise en lien et de débats professionnels. C’est l’isolement des services qui renforce les risques psycho-sociaux et la souffrance au travail. Nous militons pour que la Dt agisse en faveur de cette mise en commun, de cette réflexion collective garante d’une pratique professionnelle renouvelée et assise sur des valeurs éducatives. Et nous nous réjouissons quand la DT nous propose une journée de ce type, si si.
Mais comme dans toute liberté de pensée, ce qui prime c’est l’envie. On ne peut venir à une journée de réflexion contraints, forcés, voire menacés. Percevez vous cette contradiction monsieur le directeur territorial ? Victor Hugo avait dit que la forme faisait souvent remonter le fond. Quand on a l’injonction de venir participer à des échanges professionnels, tout professionnel de l’éducatif ressent le même sentiment de violence à son encontre. Si la parole est libre, elle ne peut être imposée.
Lire la lettre ouverte….http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/sem…