Après plusieurs mois de mobilisation, d’appels à la grève et de mobilisations contre la loi Attal, le SNPES-PJJ/FSU se mobilise avec ses partenaires pour soutenir une contribution extérieure auprès du Conseil Constitutionnel.
Plusieurs forces politiques avec qui nous avons travaillé depuis le début de la mobilisation et avec qui nous avons organisé au préalable une réunion de travail avec le SAF et le SM, ont saisi le Conseil Constitutionnel.
Pour nous, il est essentiel de développer une expression propre et complémentaire de la parole politique. Pour cette raison, nous vous communiquons ce jour notre contribution extérieure et unitaire avec le Syndicat de la Magistrature, le Syndicat des Avocat.es de France et la Ligue des Droits de l’Homme d’ores et déjà envoyée au Conseil Constitutionnel.
Le SNPES-PJJ/FSU continuera de défendre coûte que coûte le principe du primat de l’éducatif sur le répressif, dans l’intérêt de nos missions et des enfants et des adolescent.es que nous accompagnons.
Cette loi est dangereuse et si elle est maintenue en l’état, elle modifiera encore davantage nos métiers et engendrera corollairement une hausse de l’incarcération des enfants et des adolescent.es.
Des mobilisations seront prévues le jour de l’examen du conseil constitutionnel.
Le 52e congrès du SNPES-PJJ/FSU rappelle son opposition au CJPM et continue de revendiquer un code unique de l’enfance. La lutte et les mobilisations contre la loi Attal doivent rester une priorité majeure. Il est nécessaire de construire une résistance forte, unitaire et la plus large possible pour coordonner les actions à venir.