Suivant la décision de la Confédération européenne des syndicats (CES), le SNPES-PJJ-FSU appelle tous les personnels à participer massivement à toutes les actions (rassemblements, manifestations assemblées générales) organisées unitairement le 29 FEVRIER 2012, pour dire :

- STOP au chômage, à la dégradation de l’emploi, au gel des salaires, à la diminution du pouvoir d’achat, aux licenciements, aux suppressions de postes, à la précarité. Les plans de rigueur et autres mesures d’austérité ne sont pas des réponses à la crise !

- STOP aux milliards pour les banques, aux délocalisations permettant d’augmenter les bénéfices en « utilisant » une main d’œuvre corvéable qui n’a d’autre choix que de se contenter d’un salaire de misère, aux entreprises qui licencient malgré leurs profits importants ;

- STOP à la dégradation des services publics organisée par le gouvernement avec la mise en place de la RGPP qui n’a aucun souci pour les conditions de travail des fonctionnaires et privilégie la rentabilité, une vision comptable en dédaignant l’intérêt des usagers, augmentant ainsi les inégalités sociales notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la justice.

Déclaration commune CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

En Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. De très nombreux salariés voient leur pouvoir d’achat fortement amputé. Les inégalités se creusent.

En France, la situation de l’emploi continue de se dégrader, l’augmentation de la TVA ne fera qu’aggraver les inégalités.

Face à ces situations économiques et sociales qui se dégradent et avec le durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants européens, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen. Dans ce cadre, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se mobiliseront partout en France pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques.

Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse à la crise, au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de salariés, chômeurs et retraités.

Le projet de traité, élaboré sans véritable débat démocratique, qui sera à l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012 renforcerait l’austérité. Son principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas la croissance et ne résoudrait pas la crise de la dette souveraine.

Le besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et privatiser les services publics.

Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale que nous voulons, avec la CES, nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle politique monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance économique forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur de la création d’emplois de qualité.

Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNSA s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles.