Réunis en AG des personnels en février, les personnels de l’ENPJJ font le constat qu’aujourd’hui ils et elles sont lésé.es en tant que professionnel.les de l’ENPJJ. La charge de travail et les responsabilités qui vont avec ne cessent d’augmenter et de se développer, sans contrepartie salariale. La formation initiale et continue prend une place de plus en plus forte dans le quotidien des agent.es et exige une expertise toujours plus fine et importante. Et pourtant, les garanties d’une évolution des conditions de travail restent à construire. La seule certitude aujourd’hui, en devenant un personnel de l’ENPJJ, consiste à perdre en pouvoir d’achat ou pouvoir de vivre, ce qui est un comble.

Malgré ce contexte d’accroissement de la charge de travail globale pour tous les personnels de la formation, les personnels administratifs inclus, les traitements des personnels stagnent et deviennent même désormais inférieurs à ceux et celles affecté.es en services. C’est tout simplement inacceptable.
Qu’il s’agisse de la NBI et surtout du CTI, l’exclusion des personnels de l’ENPJJ de ces dispositifs salariaux indiciaires, intégrés dans le calcul des pensions, n’est plus possible. Il n’est plus possible de continuer à faire le simple constat d’une inégalité de traitement et d’une absence de reconnaissance salariale aussi manifeste sans propositions de l’administration.

Par conséquent, nous demandons que tous les personnels de l’ENPJJ obtiennent une rémunération qui permette de pallier l’exclusion de la NBI et du CTI. Sans quoi, l’attractivité des missions à l’ENPJJ risque de rester un vœu pieux.