À la Protection Judiciaire de la Jeunesse, le tournant répressif amorcé par les lois Perben 1 et 2 atteint son point d’orgue avec la mise en oeuvre du Code de Justice Pénale des Mineurs depuis le 30 septembre 2021. En rapprochant toujours plus la justice des mineur.e.s de celle des majeur.e.s, ce code continue d’attaquer le principe de primauté de l’éducatif.
La loi de transformation de la fonction publique entérine la politique de l’arbitraire et de l’opacité. L’administration multiplie les injustices et les inégalités notamment entre
les femmes et les hommes. Dans les services, la mise en place des primes au mérite casse les collectifs de travail et met les personnel.les en concurrence pour obtenir leur docilité.
De ce fait, l’épuisement professionnel n’a jamais été aussi important. Le temps de la rencontre avec les adolescent.e.s est réduit à portion congrue et n’est plus priorisé,
entraînant une perte de sens qui dévalorise nos métiers.
Dans ces conditions, il est impératif de construire un plan d’urgence à la PJJ tant sur les conditions de travail que sur les missions. Le SNPES-PJJ/FSU vous propose de soutenir
notre démarche pour une Protection judiciaire de la jeunesse véritablement au service ce l’éducation !
PLAN D’URGENCE : 6 champs d’action pour une PJJ véritablement au service de l’éducation
1) Obtenir des normes véritablement au service de nos missions éducatives et pour l’amélioration de nos conditions de travail
2) Reconnaitre et revaloriser les personnels de catégorie C, majoritairement féminins
3) Permettre aux collègues contractuel.les d’obtenir de nouveaux droits
4) Lutter contre la maltraitance, les techniques de management arbitraire et défendre les droits de tous les personnels.
5) Imposer un meilleur accompagnement par l’institution des victimes de violences sexuelles et sexistes (VSS).
6) Continuer de revendiquer une meilleure rémunération et une plus grande reconnaissance professionnelle et salariale pour rendre le service public plus at-
tractif
Rendez vous sur la pétition :