Ce 1er mai 2024 s’inscrit dans le champ des luttes qui a fondé cette journée historique, surtout dans un contexte de résurgence de dérives autoritaristes, de guerres en Ukraine et en Palestine, où le risque génocidaire menace le peuple palestinien. C’est aussi une prise de pouvoir des forces d’extrême-droite dans plusieurs pays. Aussi, à la veille des élections européennes, le danger de l’ascension de l’extrême-droite à ce scrutin est prégnant, notamment en France. Ce 1er Mai, imprégné de l’histoire de cette journée, doit être le ferment d’une prise de conscience des forces progressistes représentées par l’ensemble des travailleurs et des travailleuses.

Si le 1er mai représente un combat contre les forces d’oppression, il est aussi l’expression des colères contre les attaques sociétales que subit la jeunesse en difficulté. Des remises en cause avançant de pair avec celles qui sont portées contre les conquis sociaux des travailleurs et des travailleuses. En effet, la macronie, dont le projet accroît d’année en année les inégalités sociales, s’attaque aujourd’hui au bien commun, sous couvert d’un plan d’austérité : nos services publics et particulièrement ceux de l’éducation : 692 millions retirés à l’Education Nationale, 37 millions de restrictions pour la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Ces restrictions budgétaires imposées aux services publics viendront accroitre encore les inégalités sociales déjà criantes au sein de notre société.

Le 1er Mai, mobilisons-nous pour nos services publics, pour nos conditions de travail, pour une société plus juste, mais aussi contre la répression des mouvements contestataires !
Les conquis sociaux des travailleur.ses se sont obtenus face aux violences de gouvernements conservateurs qui menacent à nouveaux nos droits républicains. Mobilisons-nous également pour lutter contre les entraves à la liberté d’expression et une répression du mouvement social dont la macronie use pour faire taire ses oppositions progressistes !

Toutes et tous mobilisé.es le 1er Mai 2024 pour perpétuer la lutte pour une société plus juste, car hier comme aujourd’hui, c’est notre travail qui génère leurs richesses et nos services publics qui abondent les nôtres !