Dès sa nomination, Macron a renouvelé une sixième fois l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre et a procédé à l’examen accéléré d’une nouvelle et énième loi anti-terroriste, transformant certaines dispositions en prérogatives ordinaires. Le projet de loi a été discuté le 18 et le 19 juillet au Sénat et le sera à partir du 25 septembre à l’Assemblée Nationale.

Ce texte donne ainsi de nouveaux pouvoirs aux autorités administratives, limitant l’autonomie de l’autorité judiciaire, garante des libertés individuelles et collectives. Il élargit fortement les possibilités de contrôles et de fouilles des policier.e.s, aux abords des gares et aux frontières ainsi que l’instauration de périmètres de protection (entre autre, lors d’événements ou rassemblements). Ceci multiplie les contrôles au faciès, la répression des jeunes, des migrant.e.s, de ceux et celles qui les aident ainsi que les risques de violences, dérives et bavures policières.

Lire le tract d’appel au rassemblement du 25 septembre 2017…..http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/non_…