Leur situation est bien connue : les femmes souffrent des inégalités de salaires,
des faibles rémunérations des métiers à dominante féminine, des carrières plus
courtes que celles des hommes du fait de carrières morcelées par le temps
partiel, la précarité et les interruptions d’activité en raison de l’investissement
parental et domestique.
On retrouve évidemment ces inégalités à la retraite :
→ la pension de droit direct des femmes est inférieure de 42 % à celle des
hommes ;
→ les femmes partent en retraite en moyenne un an plus tard que les hommes,
→ une femme sur 5 attend 67 ans, l’âge d’annulation de la décote (un homme sur
12) ;
→ elles subissent malgré tout plus souvent la décote, du fait de carrières plus
courtes ;
→ leur pension, trop faible de ce fait, est plus souvent rehaussée par un minimum
de pension ;
→ 37 % des femmes retraitées et 15 % des hommes touchent moins de 1000 € de
pension brute (909 € nets).
Cette situation continue à se dégrader du fait des réformes passées.
Il est urgent d’en finir avec ces inégalités et avec les faibles pensions. Mais le projet
Macron de retraite par points, contrairement aux déclarations du gouvernement,
pénaliserait encore plus les femmes (ce qu’affirme aussi le récent rapport de
l’Institut de la protection sociale !)
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