Après un été agité et une rentrée marquée par une mobilisation historique à la PJJ, pour défendre le maintien des postes occupés par des collègues contractuel.les, de meilleures conditions de travail d’un service public d’éducation, l’heure est au bilan.
Alors que les mobilisations des personnels a clairement mis en avant un dysfonctionnement général de notre institution, l’administration semble ne rien vouloir changer. Les contractuel.les ont été renouvelé.es pour une partie d’entre eux.elles, mais pour des contrats courts, de 6 mois. Que se passera-t-il au bout des 6 mois ? vont-ils être renouvelés ? Un.e professionnel.le non formé.e arrivant dans une unité constitue pour l’équipe une charge de travail supplémentaire de transmission et de formation. A quoi bon former un collègue pour six mois ? Bien entendu ce seront les adolescent.e.s accompagné.e.s qui souffriront le plus de la rupture de lien dans leur prise en charge Par ailleurs, la DIR a évoqué son intransigeance pour que ces personnels soient mieux formés, mais dans la réalité le quotidien les empêche de bénéficier de ce temps de formation.