« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien » Hannah Arendt

L’ensemble des services d’éducation et de protection de l’Enfance est exsangue, comme en témoignent les nombreuses alertes et mouvements sociaux (le dernier en date du 1er octobre). Les coupes budgétaires annoncées par le gouvernement, afin d’économiser 10 milliards, tout en préservant les bénéfices du CAC40 (20 milliards de bénéfices pour Total en 2023 ), f ont passer la situation de préoccupante à catastrophique.

On assèche l’ensemble des services publics (hôpital, école, services éducatifs et sociaux), protecteurs des plus vulnérables, on promet de casser le statut des fonctionnaires.

Au regard du plan social mené par l’administration, des positionnements à peine en place du premier ministre, il est exclu qu’aujourd’hui nous nous associons à une instance de dialogue social. Par ailleurs, comment continuer comme si de rien n’était alors que la direction actuelle de la DPJJ reste toujours en place.

L’état d’urgence et de sidération dans lequel nous nous trouvons ne laisse pas de place à vos sujets du jour. Votre actualité n’est pas celle des professionnel.le.s.
Trois jours de grève en moins de 2 mois, des mobilisations nationales devant les tribunaux, des articles quasiment quotidiens dans la presse Nationale et Locale, la détermination affichée des magistrats et des Avocats à soutenir nos revendications : La PJJ est elle sourde à ce mouvement d’ampleur et inédit
Nous exigeons :
• Un plan de titularisation et de recrutement sur l’intégralité des postes vacants et de formations en conséquence, afin d’assurer la continuité de l’ensemble  de l’activité,
• L’abaissement immédiat des normes de prises en charge en milieu ouvert et la création de moyens RH en conséquence,
• Un bilan détaillé et fiabilisé de la situation de la PJJ en fonction des chiffres et des informations demandées par l’intersyndicale,
• La transmission du rapport de l’Inspection Générale de la Justice dans le cadre de la mission d’évaluation et l’association des organisations syndicales sur les questions budgétaires dans le cadre d’un dialogue social de qualité,
• Un moratoire sur l’ouverture des CEF et l’application du plan d’ouverture des UEAJ.