Monsieur le Directeur régional,

Notre administration vit depuis une dizaine de jours une séquence particulièrement difficile liée à des décisions incompréhensibles et non justifiées de la DPJJ, comme nous l’avons récemment dénoncé dans une communication intersyndicale  (SNPES-PJJ/FSU, CGT-PJJ, CFDT et UNSA-PJJ). Sur le plan national, notre intersyndicale a été reçue ce jour, désavouant les positions prises et leurs conséquences désastreuses, tant pour le fonctionnement des services que pour les centaines d’agents contractuels impactés par ce que nous avons qualifié de plan social sans précédent à la PJJ.

Aussi, au regard du positionnement de la Chancellerie, débloquant au niveau central la somme de 3 millions d’euros, la DPJJ et les DIR doivent impérativement et urgemment revoir leur copie ! Il en va de la crédibilité de notre institution et de la poursuite de l’exercice de nos missions et ce dès le 1er septembre.

Sur notre inter région, les effets délétères sur nos unités n’ont pas tardé à se faire sentir et tous les agents ont été plongés dans l’inquiétude, qu’il s’agisse des collègues titulaires ou des 42 agents contractuels dont le contrat a été remis en cause.

Dans cette situation inédite, le SNPES-PJJ/FSU appelle la DIR et les directions territoriales à s’engager dès aujourd’hui pour rétablir la situation et permettre que la rentrée s’effectue dans les meilleures conditions possibles ! Cela doit obligatoirement passer par le renouvellement de l’ensemble des contrats qui avaient été accordés avant les annonces macabres de la Directrice de la PJJ.

Le SNPES-PJJ/FSU continuera de défendre l’octroi des moyens financiers et humains nécessaires au développement d’une action éducative de qualité en faveur des jeunes et de leur famille.

Pour le SNPES-PJJ/FSU

Mathieu MOREAU, membre du Bureau national

Philippe AYMARD, Co-secrétaire régional Grand Centre