Depuis le 31 juillet, un plan social est annoncé à la Protection Judiciaire de la Jeunesse.
Cela s’est traduit par le non renouvellement de plusieurs centaines de postes de contractuels socio-éducatifs (éducateurs, psychologues, assistantes sociales) au niveau national (environ 500).

Cette décision incompréhensible et injustifiée de la Direction de la PJJ a soulevé la colère des personnels, qui se sont mobilisés les 14 et 29 août 2024. Ces mobilisations, les pressions syndicales et médiatiques ont permis de freiner la DPJJ dans cette casse sociale, mais cela ne suffit pas !

En Guadeloupe, les effets de cette restriction budgétaire se font déjà ressentir. Les services travaillent en mode dégradé, des postes vacants restent découverts, les congés pour longue maladie ne sont pas remplacés, des missionnements s’éternisent et placent les agents dans une instabilité professionnelle.