Concernant la gestion de cette crise, M. Simon annonce qu’il a d’abord choisi de laisser les DT à la manœuvre, pour décliner le Plan de Continuité d’Activité (PCA) selon les consignes qui arrivent de la Chancellerie et de la DPJJ. Nous lui avons fait remarquer que cela avait laissé la porte ouverte à une gestion disparate et très hasardeuse sur certains territoires. Il l’entend et dit qu’il va donner des consignes.

Il a rappelé que nous étions dans une période singulière où il fallait faire face à une situation qui ne cessait d’évoluer de jour en jour. Cela demandait adaptation et réactivité mais avec des moyens limités, notamment pour faire circuler l’information. Nous lui avons rappelé que nous étions très nombreux.euses à travailler avec nos téléphones portables depuis nos domiciles. Et que la définition du télétravail nous semblait inapplicable à la PJJ en l’état actuel des moyens.

Concernant la protection sanitaire et particulièrement la question des masques, la DIR a reçu 3000 masques le 23 mars à distribuer à toutes les DT, mais dès le 24 mars au soir, le secrétariat général de la Chancellerie lui ordonnait de les rendre car il y avait une réquisition générale par décret du 24 mars, pour qu’ils soient donnés aux soignants. Comme il a reçu deux ordres contraires en l’espace de 24h, il a redemandé confirmation et attend la réponse. Nous l’interpellerons dès le 30 mars pour savoir s’il a reçu une clarification.

La PJJ doit se contenter d’un nombre très restreint de masques, stock préexistant à l’épidémie en cours. Chaque DT en a reçu, mais ils ne doivent servir qu’aux jeunes malades en hébergement et pour les entretiens en UEAT lorsque les distances de sécurité ne peuvent pas être respectées du fait de l’exiguïté des locaux.

Concernant les hébergements :

L’hypothèse d’un regroupement d’UEHC pour le moment n’est pas envisagée, pour respecter les mesures barrières. Cette solution ne serait étudiée que dans le cas où un grand nombre de personnes seraient en incapacité de travailler.

L’objectif à partir du 13 mars a été de diminuer au maximum le nombre de jeunes, y compris dit le DIR en forçant la main aux magistrats pour obtenir des mains levées ou des élargissements des droits de visite et d’hébergement.

Les familles d’accueil ont été archi mobilisées et sont au maximum de leurs capacités.

Quatre foyers sont vides à ce jour, mais peuvent à tout moment rouvrir pour accueillir des jeunes qui ne tiendraient pas en famille d’accueil ou au domicile familial. Ils peuvent aussi rouvrir pour accueillir des sorties de détention. Les structures fermées doivent assurer une permanence minimum.

Consignes ont été données de renouveler les stocks alimentaires des foyers, en augmentant au maximum les montants des cartes achat. Si la situation devait perdurer les hébergements bénéficieraient des cartes achats des services fermés.

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