L’administration affiche la perspective d’un dialogue social sur ce sujet, mais quelle hypocrisie !
À chaque échelon hiérarchique jusqu’aux équipes de terrain, la pression est mise sur les congés, certain.es sont sommé.es de ne poser que 15 jours de congés consécutifs. Le ton est donné, 70% des effectifs sur les unités en Ile-de-France ! Quoi qu’en dise la charte des temps, sans prendre en compte l’impact que cela va avoir par la suite sur l’activité des services !
Quid des Professeur.e.s Technique qui n’ont pas de Compte Epargne Temps ?
Quid de comment les Milieu Ouvert vont mettre en œuvre la hausse des prises en charge après les JOP!
Quid des hébergements en souffrance sur le plan RH!
Quid de l’accompagnement des jeunes en formation qualifiante en UEAJ qui débutent en septembre si les moyens RH ne sont pas là….
Et les jeunes, on en parle! C’est une justice expéditive, punitive et discriminante qui se met en place!
La gestion des Jeux Olympique de Paris est un scandale à tous les niveaux :
les tentatives d’expulsion des étudiants, les éloignements des personnes précaires, sans domicile fixe, les jeunes que l’on suit et la maltraitance des personnels.
Tout est lié, c’est l’ensemble que l’on doit revendiquer et contester.
Vouloir anticiper l’activité de la PJJ pour des infractions non encore commises par des jeunes non encore poursuivis, ni connus, ça relève de la 4e dimension. Les professionnel.les de la PJJ ne sont pas des auxiliaires de police.
AVANT TOUT, il y a déjà urgence à renforcer les équipes pour faire face à l’activité réelle aujourd’hui liée notamment aux nouvelles contraintes judiciaires créés par l’application du CJPM.
Nous ne nous tairons pas mais nous devons nous unir et créer le rapport de force sur les terrains !
Des mouvements contestataires se forment localement et le SNPES-PJJ/FSU les soutiendra et y prendra part.
Contactez nous à snpes.pjj.fsu.idf@gmail.com