Résolution du 48ème congrès du SNPES-PJJ/FSU
(Courcelles sur Aujon du 26 au 30 juin 2017)
CONTINUONS LA LUTTE ! POUR LA PRIMAUTÉ DE L’ÉDUCATION !
POUR L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL !
Dans un contexte international où les forces politiques régressives et répressives sont à l’œuvre (élection de D.Trump aux USA, déclarations et politique de V. Poutine…), où les droits élémentaires sont bafoués (politique de R. Erdogan en Turquie), où les conflits meurtriers et guerriers jettent de plus en plus de populations sur les routes de l’exil (conflit iraquo-syrien), la peur de l’autre est érigée en modèle de gouvernance.
Les femmes en particulier en payent un lourd tribut. Les attaques qui leur sont faites à travers le monde se multiplient. Ainsi en France, sans ministère du droit des femmes, la mobilisation du SNPES-PJJ/FSU sur ce secteur est d’autant plus actuelle et fondamentale.
Le 48ème congrès du SNPES-PJJ/FSU se tient au lendemain d’échéances électorales majeures qui ont redessiné le paysage politique français. L’arrivée au deuxième tour de l’élection présidentielle de la candidate du front national avec un score massif marque une étape inquiétante de l’implantation et de la banalisation dans la société des idées dangereuses et racistes de l’extrême droite.
Au deuxième tour, cette situation a laissé comme alternatives à une majorité de l’électorat le vote pour Emmanuel Macron, l’abstention ou le vote blanc. Le nombre important de citoyen.ne.s refusant de s’exprimer aux élections montre que la 5ème république et ses institutions sont à bout de souffle et pose plus largement la question démocratique.
Après les législatives, force est de constater que les deux grands courants politiques qui se sont succédés au pouvoir durant les dernières décennies se retrouvent, dans des proportions différentes, à la marge. De nouvelles forces politiques composent aujourd’hui une assemblée nationale constituée d’une large majorité libérale bordée à sa gauche d’un pôle radical et progressiste et à sa droite par des député.e.s portant des idées réactionnaires et par
l’extrême droite. A gauche, une alternative progressiste reste à construire afin de créer un rapport de force politique et défendre un modèle de société basé sur la justice sociale.
Comme il l’avait annoncé dans son programme électoral, le président, après avoir nommé un premier ministre de droite, a lancé une pseudo-consultation des organisations syndicales sur la réforme du code du travail.
En agissant ainsi, il laisse à penser qu’il privilégie la voie de la concertation alors qu’il a d’ores et déjà décidé de passer en force par le biais d’ordonnances. Ce projet va bien au delà de la loi El Khomri et parachève l’entreprise de destruction du code du travail entamée sous le quinquennat de François Hollande. En poursuivant la politique libérale de ses prédécesseurs, ce dernier est resté sourd au délitement de la cohésion sociale, à la précarisation toujours plus prégnante d’une partie de la population comme en témoignent le mouvement social récent en Guyane et la situation catastrophique de Mayotte. Pour l’Outre-Mer, nous défendons la répartition des moyens éducatifs pertinents (insertion, hébergements diversifiés…) en adéquation avec les réalités sociales, économiques et culturelles locales. Cela implique pour certains territoires carencés et oubliés un rattrapage structurel en terme de développement des services publics . Nous revendiquons toujours la création d’une DIR OM indépendante de l’Île de France afin que les réalités de ces territoires soient reconnues et prises en compte.
Lire la suite de la résolution d’action issue du 48ème congrès du SNPES-PJJ/FSU…http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/res…
Lire la motion « Intervention en milieu rural »….http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/mot…
Lire la motion « Mineur.e.s et jeunes majeur.e.s Étranger.e.s »….http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/mot…