Le SNPES-PJJ/FSU Auvergne a été informé par des agents du milieu ouvert d’Aurillac de la mise en place d’un planning journalier nécessitant qu’ils et elles indiquent leurs emplois du temps. Si cette disposition existe dans d’autres services, elle n’a pas été appliquée du jour au lendemain sans concertation aucune, ni discussion en équipe.

Par ailleurs, si des difficultés particulières nécessitant une intervention urgente et directive de la direction existent, les personnels n’en ont pas connaissance. Au regard du nombre réduit d’agents, ils et elles savent, et notamment le secrétariat, où se trouvent leurs collègues en cas de nécessité à les contacter.

Le SNPES-PJJ/FSU Auvergne a aussi été saisi par des agents du milieu ouvert du Puy en Velay. Ils et elles sont désormais obligé.e.s par leur direction d’utiliser la trame nationale des RRSE. Encore une fois, cette décision n’est pas argumentée ni justifiée par des difficultés particulières dans la rédaction des RRSE. Encore une fois, cette décision n’a pas été discutée en équipe. A cela s’ajoute, une volonté de contrôle du travail effectué durant les journées de travail à distance. Ces journées sont, rappelons nous, imposées dans le cadre de la crise sanitaire et de la nécessité d’être moins nombreux.ses sur les unités.

Ces situations sont les énièmes déclinaisons d’un “management” autoritaire qui s’impose comme une finalité dénuée de toute nécessité objective. En effet, en réponse à quel problème, à quel écueil ces décisions hiérarchiques interviennent-elles ? Aucun qui ne soit en tout cas repéré des professionnel.le.s de terrain. Non seulement les unités en question ne rencontrent pas de difficultés, mais au contraire, elles se retrouvent dans un équilibre potentiellement précaire en raison de remaniements et de règles inutiles et contre-productifs. Mais, si le besoin n’est pas ressenti par les terrains et ne semble pas émaner d’une « crise » nécessitant l’impérieuse intervention de nos chef.fe.s, tout.e.s sauveu.rs.ses… Alors relève-t-il du besoin irrépressible de certains de nos cadres d’imposer leur « patte » ? D’appliquer un management 1.0 ? De mettre un coup de pieds dans la « bestiole » pour voir comment elle bouge ?

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