Comme nous l’avons exprimé dans notre déclaration du 06 novembre, depuis cet été, l’ensemble de la PJJ est fragilisé et se montre insécurisante pour les professionnel.les, tous corps confondus. En outre, l’instabilité générée dans les équipes par les contrats courts de 6 mois pour les contractuel.les semble complètement niée par la DIR.
Bien évidemment, la formation est une question fondamentale pour la PJJ, que nous voulons mettre au travail au sein de notre DIR. Eu égard au turn-over des personnels contractuels dans les équipes, la place de leur formation doit prendre une place prépondérante. Or ce n’est pas la réalité. Un grand nombre de contractuel.les ne vont pas en formation, très souvent par nécessité de service. Chaque professionnel, tous
corps confondus, doit pouvoir bénéficier d’un temps de formation à son entrée, mais aussi tout au long de son contrat. Pensez-vous qu’il soit naturel et simple de mettre au travail des MJIE, de prendre en charge des adolescent.es en difficulté dans un collectif en hébergement, d’être quotidiennement auprès de familles, d’enfants, adolescent.es déstructuré.es, abimé.es ? La responsabilité et la charge mentale que fait peser sur elles et eux l’accompagnement d’adolescent.e.s en danger est déjà énorme pour les professionnel.les ne peut se faire sans un temps de formation.