Le CTC (Comité Technique Central) du 2 juin, le premier post déconfinement, a été boycotté par le SNPES/PJJ/FSU et la CGT/PJJ. L’absence totale de concertation pour la note du 17 avril qui priorise le placement sous contrainte, le contrôle et la prise de décisions expéditives, signait un retour aux affaires désastreux en terme de dialogue social. Les mesures contenues dans cette note réaffirment le contrôle probatoire au détriment de la dimension éducative : la conversion de peine (détention à domicile sous surveillance électronique, DDSE, TIG, sursis probatoire renforcé), la liberté sous contrainte (Liberté conditionnelle, DDSE, semi-liberté et placement extérieur), la peine de stage (fourre-tout fusionnant les 7 stages existants) et le sursis probatoire et le sursis probatoire renforcé. Cet arsenal serait renforcé par la mesure éducative probatoire prévue dans le projet du CJPM.
Cette note, réalisée en catimini, est un coup supplémentaire porté à toutes les valeurs éducatives qui fondent le socle des missions dévolues à la Protection Judiciaire de la Jeunesse. C’est inacceptable. Que la DPJJ, et les échelons régionaux et territoriaux, ne proposent pas d’échanges avec les organisations syndicales sur cette note, démontre encore une fois, l’importance accordée au dialogue social et signe, en creux, l’impossibilité pour cette administration d’affronter leurs propres renoncements.
Lire le bulletin régional du SNPES-PJJ/FSU PACAC…..http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/du_t…