La crise sanitaire que nous traversons depuis un an et demi modifie profondément nos rapports sociaux. L’« actualité-COVID » accapare le devant de la scène médiatique et sans pour autant minimiser sa gravité, relègue à l’arrière-plan nombre de questions et préoccupations sociales.

La poursuite des réformes libérales (APL, assurance chômage, universités) et la gestion gouvernementale de la crise sanitaire aggravent les inégalités sociales et augmentent la pauvreté.
– Les héros d’un jour applaudis aux fenêtres et honorés en paroles sont renvoyés à leurs situations d’avant, la protection sociale et les services publics sont soumis aux mêmes plans de démantèlement avec leur cortège de suppressions de moyens et de précarisation des agents.
– Les lois sécuritaires se multiplient et rongent petit à petit nos libertés individuelles et collectives et nos droits syndicaux.
– À la PJJ, l’idéologie répressive issue du pouvoir politique actuel, portée avec zèle par notre direction, empiète toujours davantage sur le terrain de l’éducation, comme en témoignent la Loi de programmation Justice, le « bloc peines » et le Code de Justice Pénale des Mineurs entrant en vigueur le 30 septembre 2021.
– Jeunes ou personnels, la logique veut que quand les uns sont maltraités, les autres le sont aussi.

Ainsi, la situation des personnels n’est pas plus enviable : précarisation amplifiée, salaires gelés, autoritarisme, suppression du paritarisme, mauvaises conditions de travail constituent leur quotidien. C’est pourquoi l’individualisation des situations administratives et les tentatives de division entre agents caractérisent les stratégies managériales vouées à dissoudre toute réactivité contestatrice.

Face à ce constat, il serait tentant de renoncer à agir. Seul un rapport de force construit sur une organisation collective, combative et solidaire est capable de relever le défi.
L’appel de notre 50ᵉ congrès de juin 2021 intitulé « Contre l’abandon des valeurs éducatives et la casse du service public d’éducation » porte cette analyse et s’adresse à tous les personnels.

Retrouvons-nous plus nombreu.x.ses pour être en mesure de contrer efficacement, avec la FSU, notre fédération, et nos partenaires militants, cette politique aussi désastreuse que dangereuse pour les jeunes qui nous sont confiés.
Aujourd’hui, s’ouvre la période de syndicalisation pour l’exercice 2021/2022. Se syndiquer est déjà un acte fort et significatif. En fonction des disponibilités de chacun.e, cet engagement permet le débat collectif, la participation aux décisions et renforce notre dynamique militante !

Pour la défense des droits des personnels
et pour le choix de l’éducation,
rejoignez le SNPES-PJJ/FSU !

ouvrir le document de syndicalisation…. http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/4_pa…