Depuis plus d’un an, les professionnels de la justice sont mobilisés au sein du collectif unitaire justice pour défendre les missions du service public de la justice et exiger les moyens afférents.
Suite aux propos du président de la république après le crime commis à Pornic en janvier 2011, les rapports d’inspection ont clairement mis en avant ce manque de moyens dans les services concernés.
Dans toutes les directions du ministère les moyens humains et financiers font largement défaut, ce qui met en péril l’exercice des missions.
A la PJJ, malgré les déclarations de l’administration centrale annonçant le maintien des effectifs des personnels inscrits dans la prise en charge éducative, les restructurations, les fermetures de services, les redéploiements se poursuivent à un rythme effréné, entraînant des suppressions de postes dans tous les corps et particulièrement chez les personnels administratifs et techniques.
Tous les syndicats et toutes les organisations professionnelles du collectif unitaire justice appellent l’ensemble des personnels, magistrats, fonctionnaires et auxiliaires de justice à se mobiliser le 29 mars 2011.
Cette journée de grève et d’action, qui doit permettre une mobilisation encore plus massive que celle du 9 mars 2010, a pour objectif d’exiger un plan d’urgence pour la Justice.
Une manifestation nationale aura lieu à Paris au départ du Palais de Justice et en direction de l’Assemblée Nationale où une audience sera demandée à son président et aux groupes parlementaires responsables du budget.
En conséquence, les organisations signataires appellent tous les personnels de la PJJ à se mobiliser pour la manifestation nationale du 29 mars.
D’ores et déjà :
• Elles rappellent leur opposition à la poursuite des restructurations.
• Elles demandent l’arrêt des suppressions de postes et des redéploiements pour préserver les capacités d’intervention de la PJJ.
• Elles exigent de l’administration, par ailleurs, un état des lieux précis de l’existant.
Les organisations signataires invitent les personnels à :
• prendre des contacts avec les élus locaux et les médias,
• multiplier toutes les initiatives permettant la mobilisation la plus large,
• participer collectivement et unitairement aux rassemblements devant les tribunaux,
• organiser localement avec tous les partenaires les conditions de la montée nationale pour la manifestation à Paris.
Les personnels de la PJJ et du ministère de la justice veulent enfin être entendus.
Ils exigent un collectif budgétaire pour la justice dès 2011 !