Dans un contexte politique et social particulièrement complexe, à la fois inquiétant mais aussi potentiellement porteur d’un espoir pour les avancées sociales, la vie institutionnelle suit son cours avec la parution hier de la mobilité des éducateur.trices/CSE DPJJ.

Nous vous rappelons que le SNPES-PJJ/FSU, avec les délégué.es CAP aussi, vous proposons toujours une permanence syndicale dans cette période ô combien importante pour toutes et tous quand il s’agit des mutations. Evidemment, il ne s’agit plus du résultat des CAP comme nous les avions connues avant la déflagration de la loi de transformation/destruction de la fonction publique, et son corollaire, les lignes directrices de gestion.

Comme tout le monde l’a compris désormais, c’est la politique libérale menée depuis plusieurs années qui a amenée à cette situation, à savoir l’éviction pure et simple des délégué.es CAP, les représentant.es des personnels qui siégeaient lors des CAP pour défendre les personnels avec des règles qui permettaient l’égalité de traitement en fonction de critères réfléchis et pensés dans ce sens.

Cela fera partie des revendications que nous porterons auprès du Nouveau Front Populaire, le retour à de véritables instances de concertation paritaires pour que la mobilité des personnels devienne à nouveau une instance paritaire. Nous revendiquons le retour des CAP tel que proclamé dans le préambule de la constitution de 1946 et confirmé par le statut général des fonctionnaires de 1983 et le retour du barème comme principe général pour la mobilité.

Aujourd’hui, nous pouvons toujours interpeller la DPJJ sur les situations de non-respect des règles prioritaires, mais aussi sur les fermetures de postes ou autres. Et les informations qui nous parviennent des sections syndicales montrent clairement que l’administration a procédé ici et là à des fermetures de postes sans tenir compte ni du contexte, ni de la surcharge de travail des services. C’est une honte.

Nous invitons les personnels à nous faire parvenir toutes les situations qui sont problématiques au regard des règles de priorité, mais aussi en fonction de postes que l’administration aurait fermés.

Les recours gracieux sont possibles sur les situations individuelles. Notre permanence syndicale est là pour vous aider dans ces démarches.

Seuls les collectifs permettent de dépasser la tyrannie de l’arbitraire et de l’inégalité qu’ont fait germer les politiques libérales en cours.