À l’appel du SNPES-PJJ/FSU et de la CFDT/Interco, des personnels de la PJJ étaient présent.es hier devant l’Assemblée nationale. Des militant.es du SNPES-PJJ/FSU ont également pu assister, dans l’hémicycle, à une partie des débats sur la PPL Attal. Les rassemblements devant plusieurs tribunaux judiciaires en région ont aussi permis de démontrer que les résistances au projet de loi Attal se construisent et allaient devenir de plus en plus importantes.
Durant cette séance, nous avons assisté, effaré.es, à une alliance objective entre une grande partie de la formation du gouvernement, la droite et le Rassemblement national, pour soutenir une revendication historique de l’extrême-droite. L’atténuation des peines pour les mineur.es, principe fondamental de la justice des enfants datant du code pénal de 1791, aura survécu à l’Empire, au régime de Vichy et à l’occupation, mais pas au gouvernement Bayrou/Macron, sous couvert de son Garde des Sceaux complice. Au cœur de ces débats, la mort d’un enfant a été la pierre angulaire d’une instrumentalisation macabre et l’argument d’autorité brandi systématiquement par tous les groupes parlementaires partisans du texte. Pour imposer leur vision autoritaire et rétrograde, ils n’ont pas hésité. Ni à salir la mémoire des victimes de ces drames, ni à fouler au pied la souffrance de leurs familles.