Revalorisation salariale : le compte n’y est pour personne !
Le ministre de la fonction publique vient d’annoncer sa volonté de ne pas revaloriser le point d’indice au deuxième semestre !
Dans le contexte de tension inflationniste que nous connaissons actuellement, la seule augmentation de 3,5% du point d’indice ne saurait répondre à la perte salariale accumulée depuis de nombreuses années durant lesquelles celui-ci a été gelé. Pour préserver les conditions de vie de tous les personnels, il y a urgence à relever l’ensemble des rémunérations de 10% !
A la PJJ, comme dans d’autres ministères ou dans le milieu associatif, c’est le règne des inégalités salariales : entre les femmes et les hommes, entre les titulaires et les contractuel.le.s, entre les catégories de personnel.les, entre les lieux d’affectation…
La politique de versement de « primes » est un leurre. Elle se fait au détriment de véritables réformes statutaires et indiciaires, ce qui contribue à l’affaiblissement des retraites.
A travers l’application du Ségur à la PJJ, l’administration a exprimé son mépris envers plusieurs catégories de personnel.les en les excluant du complément de traitement indiciaire, et notamment les adjointes administratives. Ces exclusions sont inadmissibles. Chaque personnel.le de la PJJ contribue de sa place à l’action éducative et de fait à servir l’intérêt supérieur des enfants et adolescent.e.s qui nous sont confié.e.s. Par ailleurs, il est urgent de revaloriser les personnels de la catégorie C, constituée majoritairement de femmes, dans le cadre d’une réforme statutaire à la hauteur des enjeux et du travail toujours exponentiel qui est exigé d’elles et d’eux, se traduisant notamment par un passage en catégorie B.
Alors que plus de 20% des personnels à la PJJ sont désormais des agent.es contractuel.les. Ces dernier.ère.s ne bénéficient toujours pas de règles collectives suffisamment protectrices pour les rémunérations et l’emploi. Pire il est même question de la régression de leurs droits avec la suppression de 10 jours de congés RTT pour les contrats à temps incomplet (moins de 70%).
Pour résorber leur précarité, le SNPES-PJJ/FSU exige un plan de titularisation pour les contractuel.le.s et la garantie de l’effectivité de leurs droits à une formation de qualité.
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Liste des rassemblements et manifestations……http://snpespjj.fsu.fr/wp-content/spip/snpespjj/IMG/pdf/lis…