Une crise en chassant une autre ou venant s’y ajouter, à la pandémie traversée depuis plus de deux ans maintenant, se sont rajoutés le retour de la guerre en Europe et une nouvelle période de canicule entraînant méga-feux, orages violents et inondations, témoins des dérèglements climatiques en cours.

Se battre contre les causes des dérèglements climatiques c’est aussi se battre contre les inégalités sociales. La question des sources d’énergie, de ceux et celles qui la produisent, ceux et celles qui en fixent les prix et de ceux et celles qui l’utilisent et la

gaspillent, est au cœur des débats.

Rappeler que les revenus doivent aller au travail plutôt qu’au capital, c’est rappeler l’utilité sociale des travailleur.ses et l’urgence sociale et écologique. C’est aussi marteler que le financement des services publics est essentiel pour construire un futur avec plus d’éducation, plus de soins, plus d’attention aux êtres humains, plus d’égalité et d’une façon générale, au vivant.

Et pourtant, c’est tout le contraire qui se passe. Alors que de plus en plus de travailleurs et travailleuses se retrouvent dans le « rouge » en fin de mois, les méga profits ne connaissent plus de limites. Il est aujourd’hui incontournable de mettre à contribution les plus riches, ceux et celles qui profitent des crises.

En effet, l’idéologie libérale qui est à la manœuvre et qui s’alimente des crises endogènes et exogènes qu’elle produit, continue obstinément son œuvre délétère. Les projets du gouvernement sont à l’évidence tournés vers un continuum qui profite aux puissant.es d’abord : réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites. Depuis 5 ans, cette politique qui nous conduit dans le mur, s’est accompagnée d’un autoritarisme singulier, comme en témoigne, entre autres, la loi de programmation justice, le « bloc-peines » et l’entrée en vigueur du CJPM.

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